7532 Procédures d’évaluation des risques pour les opérations entre des parties liées
juil.-2017

Aperçu

La présente section traite des questions suivantes :

  • les types de procédures d’évaluation des risques que l’auditeur doit normalement mettre en œuvre au cours de l’audit;

  • les procédures que l’auditeur doit mettre en œuvre lorsque les procédures d’évaluation des risques révèlent la présence de facteurs de risque de fraude;

  • les sujets à aborder lors de la réunion de planification de l’équipe en ce qui concerne les parties liées et les opérations entre parties liées;

  • les procédures que l’auditeur doit mettre en œuvre à l’égard des contrôles sur les opérations entre parties liées;

  • les exigences propres aux petites entités

  • la nécessité de rester attentif aux informations sur les parties liées lors de l’examen des documents comptables ou d’autres documents;

  • les procédures que l’auditeur doit mettre en œuvre à l’égard des opérations qui sortent du cadre normal des activités de l’entité.

Procédures d’évaluation des risques

Exigences des NCA

Dans le cadre des procédures d’évaluation des risques et des activités connexes que la NCA 315 et la NCA 240 imposent à l’auditeur au cours de l’audit, l’auditeur doit mettre en œuvre les procédures et activités connexes mentionnées aux paragraphes 12 à 17 afin de réunir des informations pertinentes pour l’identification des risques d’anomalies significatives associés aux relations et opérations avec les parties liées. (NCA 550.11)

Pour satisfaire à l’exigence de la NCA 315 qui lui impose d’identifier et d’évaluer les risques d’anomalies significatives, l’auditeur doit identifier et évaluer les risques d’anomalies significatives associés aux relations et aux opérations avec les parties liées et déterminer si certains d’entre eux constituent des risques importants. Lorsqu’il procède à cette détermination, l’auditeur doit considérer comme donnant lieu à des risques importants les opérations importantes avec des parties liées, qui ont été identifiées et qui sortent du cadre normal des activités de l’entité. (NCA 550.18)

Les exigences des paragraphes 12 à 17 de la NCA 550 en matière d’évaluation des risques sont présentées dans les rubriques ci-après. Elles portent sur :

  • les entretiens entre les membres de l’équipe de mission;

  • les demandes d’informations auprès de la direction;

  • les contrôles portant sur les parties liées;

  • la nécessité de rester attentif aux informations sur les parties liées lors de l’examen des documents comptables ou autres documents;

  • les opérations importantes sortant du cadre normal des activités de l’entité.

Exigences des NCA

En outre, la compréhension des relations et des opérations de l’entité avec les parties liées s’avère pertinente pour l’auditeur aux fins de l’évaluation de la présence ou non d’un ou de plusieurs facteurs de risque de fraude, exigée par la NCA 240, parce qu’une fraude peut être plus facilement commise par l’intermédiaire de parties liées. (NCA 550.5)

En raison des limites inhérentes à l’audit, il existe un risque inévitable que certaines anomalies significatives contenues dans les états financiers puissent ne pas être détectées, même si l’audit a été bien planifié et réalisé conformément aux NCA. En ce qui concerne les parties liées, les effets potentiels de ces limites inhérentes sur la capacité de l’auditeur de détecter des anomalies significatives sont plus grands, notamment pour les raisons suivantes : (NCA 550.6)

  • il se peut que la direction n’ait pas connaissance de toutes les relations et opérations avec les parties liées, en particulier si le référentiel d’information financière applicable ne contient pas d’exigences concernant les parties liées;

  • il se peut que les possibilités de collusion, de dissimulation ou de falsification de la part de la direction soient accrues dans le cadre des relations avec les parties liées.

Faire preuve d’esprit critique pendant la planification et la réalisation de l’audit comme l’exige la NCA 200 est donc particulièrement important dans ce contexte, compte tenu de la possibilité que des relations et opérations avec les parties liées n’aient pas été communiquées. Les exigences de la présente NCA visent à aider l’auditeur à identifier et évaluer les risques d’anomalies significatives associés aux relations et opérations avec les parties liées, et à concevoir des procédures d’audit à mettre en œuvre en réponse à son évaluation des risques. (NCA 550.7)

Directives du BVG

Les risques associés à des parties liées sont souvent importants pour des raisons attribuables à la fraude. Lorsqu’il évalue les risques, l’auditeur doit considérer la possibilité qu’il existe des risques importants associés aux parties liées, qui peuvent exiger une attention spéciale au cours de l’audit. Se reporter au chapitre BVG Audit 5500 pour obtenir des directives relatives à la fraude.

Procédures typiques d’évaluation des risques

L’auditeur doit examiner les informations fournies par la direction qui identifient les parties liées et mettre en œuvre les procédures suivantes à leur égard :

  • Examiner les feuilles de travail de l’exercice précédent pour obtenir les noms des parties liées connues.

  • S’informer des liens pouvant exister entre les membres du conseil d’administration et de la direction avec d’autres entités.

  • Examiner le registre des actionnaires pour obtenir les noms des personnes clés [ou, s’il y a lieu, obtenir la liste de ces dernières à partir du registre des actions].

  • Examiner les procès-verbaux des assemblées des actionnaires et des réunions du conseil d’administration, et de tout autre document juridique pertinent, comme le registre des participations des administrateurs, pour obtenir des informations sur les opérations significatives qui ont été autorisées ou dont il a été question au cours de ces réunions.

  • Examiner les documents qui ont été déposés ou fournis par l’entité aux organismes et autorités de réglementation pertinents, (cela inclut les déclarations d’impôt sur les bénéfices).

  • Examiner la correspondance et les notes d’honoraires des cabinets d’avocats pour y repérer de possibles opérations.

  • Examiner l’étendue et la nature des opérations effectuées avec les principaux clients, fournisseurs, emprunteurs et prêteurs.

  • Examiner les noms des cadres et des fiduciaires des régimes de retraite ou autres régimes similaires.

  • Se renseigner auprès des autres auditeurs qui participent à l’audit en cours, ou des prédécesseurs, pour savoir s’ils connaissent l’existence d’autres parties liées. Lorsque d’autres auditeurs auditent une entité liée, prendre des dispositions dès le début de l’audit pour que soient transmis rapidement les noms des parties liées connues et que l’on connaisse le degré de participation de leur direction aux opérations significatives de l’entité.

  • Songer à utiliser d’autres sources d’information, y compris des données externes et des recherches sur Internet, pour identifier les noms des parties liées et les autres entreprises dans lesquelles les cadres et les administrateurs pourraient détenir des participations ou occuper un poste au conseil d’administration ou à la direction.

Considérations relatives à la fraude

Exigences des NCA

Si l’auditeur identifie des facteurs de risque de fraude (y compris des circonstances associées à l’existence d’une partie liée exerçant une influence dominante) lors de la mise en œuvre des procédures d’évaluation des risques et des activités connexes concernant les parties liées, il doit tenir compte de ces informations lors de l’identification et de l’évaluation des risques d’anomalies significatives résultant de fraudes conformément à la NCA 240. (NCA 550.19)

Directives des NCA

La domination de la direction par une seule personne ou un petit groupe de personnes sans qu’il y ait de contrôles compensatoires constitue un facteur de risque de fraude. Voici des faits qui indiquent qu’une partie liée exerce une influence dominante : (NCA 550.A29)

  • la partie liée a mis son veto à des décisions d’affaires importantes prises par la direction ou les responsables de la gouvernance;

  • les opérations importantes sont soumises à la partie liée pour approbation finale;

  • les propositions d’affaires émanant de la partie liée ne suscitent guère ou pas de débat au sein de la direction et parmi les responsables de la gouvernance;

  • les opérations impliquant la partie liée (ou un membre de la famille proche de celle-ci) font rarement l’objet d’une revue et d’une approbation indépendantes.

Une influence dominante peut également exister dans certains cas où la partie liée a joué un rôle de premier plan dans la création de l’entité et continue de jouer un tel rôle dans sa gestion.

En présence d’autres facteurs de risques, l’existence d’une partie liée exerçant une influence dominante peut être un indice de risques importants d’anomalies significatives résultant de fraudes. Par exemple : (NCA 550.A30)

  • un roulement particulièrement élevé des membres de la haute direction ou des conseillers professionnels peut porter à penser qu’il existe des pratiques d’affaires contraires à l’éthique ou frauduleuses qui servent les objectifs de la partie liée;

  • le recours à des intermédiaires d’affaires pour des opérations importantes qui ne semblent pas avoir de justification économique claire peut porter à penser que la partie liée pourrait avoir un intérêt dans ces opérations, et qu’elle contrôle ces intermédiaires dans un but frauduleux;

  • des éléments probants indiquant que la partie liée a participé ou s’est intéressée de façon excessive au choix des méthodes comptables ou à l’établissement d’estimations importantes peut faire penser à la possibilité d’informations financières mensongères.

Des informations financières mensongères impliquent souvent un contournement, par la direction, de contrôles qui peuvent par ailleurs sembler fonctionner efficacement. Le risque d’un contournement des contrôles par la direction est d’autant plus élevé que celle-ci a des relations comportant l’exercice d’un contrôle ou d’une influence notable avec des parties avec lesquelles l’entité fait affaire, puisque de telles relations peuvent accroître les motifs et les occasions qu’a la direction de commettre des fraudes. Par exemple, la détention d’intérêts financiers dans certaines parties liées peut inciter la direction à contourner les contrôles a) en poussant l’entité à conclure, à l’encontre de ses propres intérêts, des opérations à l’avantage de ces parties liées ou b) en agissant en collusion avec ces parties liées ou en contrôlant leurs actions. Les faits suivants constituent notamment des exemples de fraudes possibles : (NCA 550.A19)

  • assortir de termes et conditions fictifs des opérations avec des parties liées afin de leur donner faussement une apparence de justification économique;

  • organiser le transfert frauduleux d’actifs en provenance ou à destination de la direction ou de tiers pour des montants nettement supérieurs ou inférieurs à leur valeur de marché;

  • entreprendre des opérations complexes avec des parties liées, telles que des entités ad hoc, structurées pour donner une image fausse de la situation financière ou de la performance financière de l’entité.

Directives du BVG

Se reporter à la section BVG Audit 5508 pour obtenir des directives complémentaires sur le contournement des contrôles par la direction. Il faut savoir que certaines opérations avec des parties liées peuvent avoir été motivées uniquement, ou dans une vaste mesure, par des conditions semblables à ce qui suit :

  • des fonds de roulement ou un crédit insuffisants pour poursuivre les activités;

  • des résultats prévisionnels exagérément optimistes;

  • une dépendance à l’égard d’un produit, d’un client ou d’une opération unique (ou en très petit nombre) pour assurer la réussite durable de l’entreprise;

  • une capacité excédentaire;

  • des poursuites importantes, surtout entre des actionnaires et la direction;

  • des dangers importants liés à l’obsolescence parce que l’entité évolue dans le domaine de la haute technologie.

Les opérations qui, par leur nature même, sont révélatrices de l’existence de parties liées comprennent :

  • les emprunts ou les prêts sans intérêts ou à un taux d’intérêt considérablement supérieur ou inférieur à celui du marché au moment de l’opération;

  • la vente de biens immobiliers à un prix substantiellement différent de son évaluation;

  • l’échange de propriétés immobilières semblables sous forme d’opération non monétaire;

  • les prêts qui ne sont pas assortis de date ou de modalités de remboursement.

Se reporter au chapitre BVG Audit 5500 pour obtenir des directives complémentaires relatives à la fraude.

Entretiens entre les membres de l’équipe de mission

Exigences des NCA

Les entretiens entre les membres de l’équipe de mission qu’exigent les NCA 315 et 240 doivent notamment porter sur la possibilité que les états financiers comportent des anomalies significatives résultant de fraudes ou d’erreurs qui pourraient découler des relations et opérations de l’entité avec les parties liées. (NCA 550.12)

L’auditeur doit faire part des informations pertinentes obtenues au sujet des parties liées à l’entité aux autres membres de l’équipe de mission. (NCA 550.17)

Directives des NCA

Entretiens entre les membres de l’équipe de mission

Les entretiens entre les membres de l’équipe de mission peuvent notamment porter sur les sujets suivants : (NCA 550.A9)

  • la nature et l’étendue des relations et opérations de l’entité avec des parties liées (en utilisant, par exemple, les feuilles de travail sur les parties liées identifiées que l’auditeur met à jour après chaque audit);

  • la grande importance de faire preuve d’esprit critique tout au long de l’audit compte tenu du potentiel d’anomalies significatives associées aux relations et opérations avec les parties liées;

  • les circonstances ou conditions propres à l’entité qui peuvent indiquer l’existence de relations ou d’opérations avec des parties liées que la direction n’aurait pas identifiées ou n’aurait pas communiquées antérieurement à l’auditeur (par exemple, structure organisationnelle complexe, utilisation d’entités ad hoc pour des opérations hors bilan ou système d’information inadéquat);

  • les documents comptables ou autres documents qui peuvent indiquer l’existence de relations ou d’opérations avec des parties liées;

  • l’importance que la direction et les responsables de la gouvernance attachent à l’identification, au traitement comptable approprié et à la communication des relations et opérations avec les parties liées (lorsque le référentiel d’information financière applicable contient des exigences concernant les parties liées), et le risque connexe de contournement des contrôles par la direction.

En outre, dans un contexte de fraude, une partie des entretiens peut porter spécifiquement sur la façon dont les parties liées peuvent être impliquées dans une fraude. Par exemple : (NCA 550.A10)

  • la façon dont des entités ad hoc contrôlées par la direction pourraient servir à faciliter la gestion des résultats;

  • la façon dont des opérations entre l’entité et un associé d’affaires connu d’un des principaux membres de la direction pourraient être structurées pour faciliter le détournement d’actifs de l’entité.

Constituent des exemples d’informations pertinentes sur les parties liées qui peuvent être partagées avec les autres membres de l’équipe de mission : (NCA 550.A28)

  • l’identité des parties liées à l’entité;

  • la nature des relations et des opérations avec les parties liées;

  • les relations ou opérations importantes ou complexes avec les parties liées qui peuvent être identifiées comme des risques importants, notamment les opérations dans lesquelles la direction ou les responsables de la gouvernance sont impliqués financièrement.

Directives du BVG

Se reporter à la section BVG Audit 2300 pour obtenir des directives connexes sur l’audit du groupe.

Guides pratiques

Réunion de planification de l’équipe

La procédure « Détermination de la stratégie et du plan d’audit » du programme « Établissement du plan d’audit » ou la procédure « Décisions générales au regard de la mission » du programme « Calendrier et gestion de la mission » sont des outils que l’équipe de mission peut utiliser pour consigner les entretiens entre les membres de l’équipe. Se reporter à la section BVG Audit 4010 pour obtenir des directives complémentaires sur les réunions de planification de l’équipe.

Réunions d’étapes

En plus de la réunion de planification de l’équipe, les réunions d’étapes offrent aux membres de l’équipe de mission l’occasion de communiquer et d’échanger les informations obtenues au cours de l’audit qui pourraient avoir une incidence sur l’évaluation des risques ou les mesures adoptées pour en tenir compte. Se reporter à la section BVG Audit 7022 pour obtenir des directives complémentaires sur les réunions d’étapes.

Demandes d’informations auprès de la direction

Exigences des NCA

L’auditeur doit s’enquérir auprès de la direction : (NCA 550.13)

a) de l’identité des parties liées à l’entité, y compris des changements par rapport à la période précédente;

b) de la nature des relations entre l’entité et les parties liées;

c) de toute opération conclue avec les parties liées au cours de la période et, le cas échéant, du type d’opération et de son objet.

Directives des NCA

Lorsque le référentiel d’information financière applicable contient des exigences concernant les parties liées, il est probable que la direction aura facilement accès à l’information sur l’identité des parties liées à l’entité puisque, pour que l’entité satisfasse aux exigences comptables et d’information financière du référentiel, il aura d’abord fallu que ses systèmes d’information enregistrent, traitent et synthétisent les relations et opérations avec des parties liées. Il est donc probable que la direction disposera d’une liste complète des parties liées ainsi que des changements survenus par rapport à la période précédente. Dans le cas des missions récurrentes, les informations que fournit la direction à la demande de l’auditeur constituent des éléments que celui-ci peut comparer avec le contenu de ses propres feuilles de travail sur les parties liées constituées lors des audits précédents. (NCA 550.A11)

En revanche, lorsque le référentiel ne contient pas d’exigences concernant les parties liées, il peut arriver que l’entité soit dépourvue de tels systèmes d’information. En pareille situation, la direction n’a pas nécessairement connaissance de l’existence de toutes les parties liées. Néanmoins, l’obligation de procéder aux demandes d’informations prescrites par le paragraphe 13 s’applique toujours parce qu’il se peut que la direction ait connaissance de l’existence de parties liées au sens de la présente NCA. En pareil cas, toutefois, il est probable que les demandes d’informations formulées par l’auditeur quant à l’identité des parties liées à l’entité feront partie des procédures d’évaluation des risques et des activités connexes qu’il met en œuvre conformément à la NCA 315 afin d’obtenir des informations sur la structure organisationnelle de l’entité, sa structure de propriété, sa structure de gouvernance et son modèle d’entreprise.

Dans le cas particulier des relations du fait d’un contrôle commun, comme la direction est d’autant plus susceptible d’avoir connaissance de telles relations qu’elles revêtent une importance économique pour l’entité, il est probable que les demandes d’informations de l’auditeur seront plus efficaces si elles sont axées sur la question de savoir si les parties avec lesquelles l’entité conclut des opérations importantes ou partage des ressources dans une mesure importante sont des parties liées. (NCA 550. A12)

L’auditeur peut aussi obtenir certaines informations au sujet de l’identité des parties liées à l’entité par les demandes d’informations adressées à la direction au cours du processus d’acceptation ou de maintien de la mission. (NCA 550.A14)

Considérations relatives à l’audit du groupe

Directives des NCA

Dans le contexte d’un audit de groupe, la NCA 600 exige de l’équipe affectée à l’audit du groupe qu’elle fournisse aux auditeurs des composantes une liste des parties liées dressée par la direction du groupe ainsi que l’identité de toute autre partie liée dont elle a elle-même connaissance. Lorsque l’entité est une composante d’un groupe, cette information fournit une base utile à l’auditeur pour ses demandes d’informations adressées à la direction au sujet de l’identité des parties liées à l’entité. (NCA 550.A13)

Directives du BVG

Planification de l’audit du groupe

Habituellement, le Bureau n’accepte pas les missions portant sur des entités dont une partie liée n’est pas auditée ou est auditée de manière inefficace en raison de certaines circonstances (p. ex. lorsque l’indépendance ou la compétence des autres auditeurs est mise en doute). Cependant, s’il devait arriver que ce soit le cas pour une entité liée importante, il faudrait faire preuve de prudence. Dans certains cas, il pourrait être nécessaire de mettre en œuvre des procédures d’audit pour les états financiers de la partie liée en question. Lorsqu’une entité liée n’est pas auditée par le Bureau, il existe un risque plus élevé que la nature des opérations entre l’entité auditée par le Bureau et cette entité liée ne soit pas détectée au moyen des procédures d’audit habituelles. En outre, si les sommes en cause sont élevées, on peut se demander si l’étendue déterminée par l’auditeur est suffisante pour lui permettre d’exprimer une opinion à l’égard des états financiers. Si une entité liée est auditée par d’autres auditeurs, il faut songer à prendre rapidement des dispositions pour que soient transmis les noms des parties liées connues et que l’on connaisse le degré de participation de leur direction aux opérations importantes.

Se reporter à la section BVG Audit 2340 pour obtenir des directives sur les communications avec d’autres auditeurs.

L’audit du groupe est plus efficient et efficace lorsque l’équipe affectée à l’audit du groupe fournit à l’auditeur de la composante des informations sur les relations et les opérations entre les parties liées connues (y compris les opérations intra-groupe) qui ont été identifiées au niveau du groupe. Par conséquent, les instructions à l’auditeur de la composante pourraient comprendre les informations suivantes :

  • une liste des filiales, des sociétés affiliées et des autres parties liées connues avec lesquelles l’entité pourrait effectuer des opérations;

  • une description des objectifs d’affaires de la filiale, de la société affiliée, de la division ou de la succursale à examiner et de sa relation avec les autres unités du groupe;

  • une description des types d’opérations entre parties liées auxquelles il faut s’attendre avec l’unité en question, y compris la méthode d’établissement des prix ou d’autres termes;

  • un programme de procédures d’audit visant à tester les opérations inter-groupe (y compris, si c’est faisable, la méthode d’établissement des prix, comme la méthode du coût, la méthode du prix de revient majoré ou la méthode de la valeur de marché approximative pour un tiers indépendant), les transferts de fonds et les transferts d’autres actifs, et les soldes.

Les instructions de cette nature qui seront transmises à l’auditeur de la composante permettront de réaliser l’audit sur une base d’exception. En d’autres mots, le plan d’audit pourra tenir compte des opérations routinières avec les filiales, les sociétés affiliées et les autres parties liées identifiées. Les opérations importantes découvertes au cours des travaux, si elles sortent du cadre normal des activités ou ont été effectuées avec des parties liées qui n’avaient pas été identifiées au niveau du groupe, devraient être considérées comme donnant lieu à des risques importants et exigeront l’exécution de travaux d’audit supplémentaires. Bien entendu, la nécessité de comptabiliser ces opérations et de les communiquer à l’auditeur de la composante n’est pas absolue et dépend des rapports, des manuels et des procédures internes de l’entité ainsi que de toute autre information disponible au sein de l’entité. Dans de nombreux cas, la nature des opérations et la méthode d’établissement des prix seront évidentes. Ainsi, il ne devrait pas être nécessaire de communiquer l’information en double.

Se reporter à la section BVG Audit 2300 pour obtenir des directives connexes sur l’audit du groupe.

Contrôles portant sur les opérations avec des parties liées

Exigences des NCA

L’auditeur doit faire des demandes d’informations auprès de la direction et d’autres personnes au sein de l’entité et mettre en œuvre d’autres procédures d’évaluation des risques considérées comme appropriées afin d’acquérir une compréhension des contrôles que, le cas échéant, la direction a mis en place pour : (NCA 550.14)

a) identifier, comptabiliser et communiquer les relations et opérations avec les parties liées conformément au référentiel d’information financière applicable;

b) autoriser et approuver les opérations et les accords importants avec les parties liées;

c) autoriser et approuver les opérations et les accords importants qui sortent du cadre normal des activités de l’entité.

Directives des NCA

La réalisation de l’audit repose sur le postulat que la direction et, le cas échéant, les responsables de la gouvernance ont reconnu et comprennent qu’ils ont la responsabilité de la préparation des états financiers conformément au référentiel d’information financière applicable, ce qui implique, s’il y a lieu, leur présentation fidèle, ainsi que la responsabilité du contrôle interne que la direction et, le cas échéant, les responsables de la gouvernance considèrent comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers qui soient exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En conséquence, lorsque le référentiel d’information financière contient des exigences concernant les parties liées, la préparation des états financiers nécessite que la direction, sous la surveillance des responsables de la gouvernance, conçoive, mette en place et maintienne des contrôles adéquats à l’égard des relations et opérations avec les parties liées de façon à ce que ces relations et opérations soient identifiées et fassent l’objet d’un traitement comptable et d’informations appropriés, conformément au référentiel. Dans leur rôle de surveillance, les responsables de la gouvernance assurent le suivi de la façon dont la direction s’acquitte de ses responsabilités relatives à ces contrôles. Indépendamment des exigences concernant les parties liées que peut définir le référentiel, les responsables de la gouvernance peuvent, dans leur rôle de surveillance, obtenir de la direction des informations afin d’être en mesure de comprendre la nature et la justification économique des relations et opérations avec les parties liées à l’entité. (NCA 550.A16)

Les « autres personnes au sein de l’entité » sont celles qui sont considérées comme susceptibles d’avoir connaissance des relations et opérations de l’entité avec des parties liées, ainsi que des contrôles de l’entité à l’égard de telles relations et opérations. Il peut s’agir, pour autant qu’ils ne fassent pas partie de la direction : (NCA 550.A15)

  • des responsables de la gouvernance;

  • des membres du personnel en position de déclencher, de traiter ou d’enregistrer des opérations à la fois importantes et sortant du cadre normal des activités de l’entité, ainsi que des personnes qui supervisent ces membres du personnel ou effectuent un suivi de leurs travaux;

  • de la fonction d’audit interne;

  • du conseiller juridique interne;

  • du responsable de l’éthique ou de son équivalent.

Pour satisfaire à l’exigence de la NCA 315 qui lui impose d’acquérir une compréhension de l’environnement de contrôle, l’auditeur peut examiner les éléments de l’environnement de contrôle pouvant contribuer à réduire les risques d’anomalies significatives associés à des relations et opérations avec les parties liées, comme : (NCA 550.A17)

  • les codes d’éthique internes qui régissent les situations où l’entité peut conclure des types particuliers d’opérations avec des parties liées, et que l’entité communique à son personnel et fait respecter de manière appropriée;

  • les politiques et procédures pour une communication transparente et dans les meilleurs délais des intérêts que les membres de la direction et les responsables de la gouvernance ont dans des opérations avec des parties liées;

  • l’attribution des responsabilités au sein de l’entité pour l’identification, l’enregistrement, la synthèse et la communication, aux fins de l’information financière, des opérations avec les parties liées;

  • la communication d’informations et la tenue d’entretiens, dans les meilleurs délais, entre la direction et les responsables de la gouvernance sur les opérations importantes avec les parties liées qui sortent du cadre normal des activités de l’entité, et le fait que les responsables de la gouvernance aient examiné ou non d’un œil suffisamment critique la justification économique de telles opérations (par exemple, en obtenant l’avis de conseillers professionnels externes);

  • des lignes directrices claires pour l’approbation des opérations avec des parties liées génératrices de conflits d’intérêts réels ou apparents, par exemple leur approbation préalable par un sous-comité des responsables de la gouvernance comprenant des personnes indépendantes de la direction;

  • des examens périodiques de la part de la fonction d’audit interne, le cas échéant;

  • des mesures préventives prises par la direction pour résoudre les cas problématiques en matière d’informations à communiquer sur les parties liées, par exemple l’initiative de consulter l’auditeur ou un conseiller juridique externe;

  • l’existence de politiques et de procédures d’alerte éthique (« whistle-blowing »), le cas échéant.

Il peut arriver que, dans certaines entités, les contrôles à l’égard des relations et opérations avec des parties liées soient déficients ou inexistants pour un certain nombre de raisons, telles que : (NCA 550.A18)

  • le peu d’importance attaché par la direction à l’identification et à la communication des relations et opérations avec les parties liées;

  • une surveillance insuffisante de la part des responsables de la gouvernance;

  • une indifférence volontaire à l’égard de tels contrôles de la part de la direction du fait que les informations communiquées sur les parties liées pourraient comporter des informations considérées comme sensibles, par exemple l’existence d’opérations avec des membres de la famille proche des dirigeants;

  • une compréhension insuffisante, de la part de la direction, des exigences du référentiel d’information financière applicable concernant les parties liées;

  • l’absence d’obligation de communiquer des informations sur les parties liées dans le référentiel d’information financière applicable.

Lorsque les contrôles à l’égard des relations et opérations avec les parties liées sont inefficaces ou inexistants, il se peut que l’auditeur soit incapable d’obtenir des éléments probants suffisants et appropriés sur les relations et les opérations avec les parties liées. Si c’est le cas, l’auditeur, conformément à la NCA 705, en considère les incidences pour l’audit, notamment pour l’opinion à exprimer dans son rapport.

L’autorisation consiste en l’octroi à l’entité, par une ou des parties ayant l’autorité appropriée (qu’il s’agisse de la direction, des responsables de la gouvernance ou des actionnaires de l’entité), de la permission de conclure des opérations spécifiques conformément à des critères prédéterminés, que leur application fasse appel au jugement ou non. L’approbation consiste en l’acceptation par ces mêmes parties des opérations conclues par l’entité, du fait que ces opérations ont satisfait aux critères définis lors de l’octroi de l’autorisation. Constituent des exemples de contrôles que l’entité peut avoir établis à l’égard de l’autorisation et de l’approbation des opérations et accords importants avec des parties liées ou des opérations et accords importants qui sortent du cadre normal des activités : (NCA 550.A21)

  • des contrôles de suivi destinés à identifier de telles opérations et de tels accords en vue de leur autorisation et de leur approbation;

  • l’approbation des termes et conditions des opérations et des accords par la direction, les responsables de la gouvernance ou, le cas échéant, les actionnaires.

Directives du BVG

Se reporter à la section BVG Audit 5030 pour obtenir des directives sur l’évaluation des contrôles d’une entité.

Se reporter au chapitre BVG Audit 8000 pour obtenir des directives générales sur le rapport d’audit.

Considérations propres aux petites entités

Directives des NCA

Les contrôles des petites entités tendent à être moins formalisées et il peut arriver que celles-ci n’aient pas de processus documentés pour traiter les relations et opérations avec les parties liées. Un propriétaire exploitant peut atténuer certains des risques découlant des opérations avec les parties liées, ou au contraire potentiellement les accroître, de par sa participation active à l’ensemble des principaux aspects de ces opérations. Dans de telles entités, l’auditeur peut acquérir une compréhension des relations et opérations avec des parties liées ainsi que des contrôles qui peuvent exister à leur égard en combinant les demandes d’informations auprès de la direction avec d’autres procédures, comme l’observation des activités de surveillance et de revue menées par la direction et l’inspection de la documentation pertinente disponible. (NCA 550.A20)

Il se peut qu’une petite entité ne soit pas dotée des mêmes contrôles que ceux qu’offrent les différents niveaux d’autorité et d’approbation pouvant exister dans une grande entité. En conséquence, il se peut que l’auditeur qui audite une petite entité s’appuie à un degré moindre sur l’autorisation et l’approbation pour obtenir des éléments probants de la validité des opérations importantes avec des parties liées qui sortent du cadre normal des activités de l’entité. À la place, l’auditeur peut envisager de mettre en oeuvre d’autres procédures d’audit telles que l’inspection des documents pertinents, la confirmation d’aspects spécifiques des opérations par les parties concernées ou l’examen de l’implication du propriétaire exploitant dans les opérations. (NCA 550.A41)

Directives du BVG

D’importantes opérations sont souvent effectuées entre la petite entité et le propriétaire exploitant, ou entre la petite entité et des entités liées au propriétaire exploitant. En fait, les opérations avec des parties liées sont une caractéristique de nombreuses entités qui sont détenues et exploitées par un particulier ou une famille. De plus, le propriétaire exploitant ne comprend peut‑être pas entièrement la définition de ce qu’est une partie liée, surtout lorsque les normes comptables pertinentes considèrent que certaines relations sont liées et d’autres non. Par conséquent, il pourrait arriver que l’auditeur ait à expliquer la définition technique d’une partie liée afin qu’il puisse obtenir les déclarations de la direction en ce qui à trait à l’exhaustivité de l’information fournie.

Le Bureau peut agir à titre d’auditeur pour d’autres entités liées à la petite entité, ceci pourrait aider pour l’identification des parties liées.

La connaissance approfondie que l’auditeur a de la petite entité peut être utile pour l’identification des parties liées, qui dans bien des cas seront les entités contrôlées par le propriétaire exploitant. Cette connaissance peut également aider l’auditeur à déterminer si des opérations entre parties liées pourraient avoir eu lieu sans être comptabilisées dans les documents comptables de l’entité.

Nécessité de rester attentif aux informations sur les parties liées lors de l’examen des documents comptables ou autres documents

Exigences des NCA

Au cours de l’audit, lors de son inspection des documents comptables ou autres documents, l’auditeur doit rester attentif aux accords et aux autres informations pouvant indiquer l’existence de relations ou d’opérations avec des parties liées que la direction n’aurait pas identifiées ou qu’elle ne lui aurait pas communiquées antérieurement.

En particulier, l’auditeur doit inspecter les documents suivants à la recherche d’indices de l’existence de telles relations ou opérations que la direction n’aurait pas identifiées ou qu’elles ne lui aurait pas communiquées antérieurement : (NCA 550.15)

a) les confirmations bancaires ou juridiques obtenues dans le cadre des procédures d’audit mises en oeuvre;

b) les procès-verbaux des assemblées des actionnaires et des réunions des responsables de la gouvernance;

c) les autres documents comptables ou autres documents qu’il considère nécessaire d’inspecter dans le contexte de l’entité.

Directives des NCA

Au cours de l’audit, l’auditeur peut inspecter des documents comptables ou autres documents susceptibles de fournir des informations sur les relations et opérations avec des parties liées, par exemple : (NCA 550.A22)

  • les confirmations de tiers obtenues par l’auditeur (en plus des confirmations bancaires et juridiques);

  • les déclarations d’impôt sur les bénéfices de l’entité;

  • les informations fournies par l’entité aux autorités de réglementation;

  • le registre des actionnaires, afin d’identifier les principaux actionnaires de l’entité;

  • les déclarations de conflits d’intérêts remplies par la direction et les responsables de la gouvernance;

  • le registre des placements de l’entité et celui de ses régimes de retraite;

  • les contrats et conventions avec les principaux dirigeants ou les responsables de la gouvernance;

  • les contrats et conventions importants qui sortent du cadre normal des activités de l’entité;

  • des factures et des correspondances spécifiques émanant des conseillers professionnels de l’entité;

  • les polices d’assurance-vie contractées par l’entité;

  • les contrats importants renégociés par l’entité au cours de la période;

  • les rapports de la fonction d’audit interne;

  • des documents déposés par l’entité auprès des autorités de réglementation des valeurs mobilières (par exemple des prospectus).

Un accord consiste en une convention formelle ou informelle entre l’entité et une ou plusieurs parties ayant par exemple pour objet : (NCA 550.A23)

  • l’établissement d’une relation d’affaires par le truchement de mécanismes ou de structures appropriés;
  • la réalisation de certains types d’opérations selon des termes et conditions spécifiques;
  • la fourniture de services ou d’un soutien financier déterminés.

Constituent des exemples d’accords pouvant indiquer l’existence de relations ou d’opérations avec des parties liées que la direction n’a pas identifiées ou communiquées antérieurement à l’auditeur :

  • une participation, avec d’autres parties, dans un regroupement non doté de la personnalité morale;

  • une convention de fourniture de services à certaines parties selon des termes et conditions qui sortent du cadre normal des activités de l’entité;

  • des accords de garanties et les engagements de caution.

Directives du BVG

L’examen des confirmations bancaires peut révéler la présence d’engagements de caution et d’autres opérations entre parties liées. L’examen des opérations de placement peut indiquer l’achat ou la vente de capitaux propres de coentreprises. L’examen des opérations importantes ou inhabituelles, surtout si elles ont eu lieu vers la fin d’une période de présentation des informations financières, peut révéler l’existence d’opérations entre parties liées.

Opérations importantes qui sortent du cadre normal des activités de l’entité

Exigences des NCA

Si l’auditeur identifie, lors de la mise en œuvre des procédures d’audit exigées par le paragraphe 15 ou d’autres procédures d’audit, des opérations importantes sortant du cadre normal des activités de l’entité, il doit s’enquérir auprès de la direction : (NCA 550.16)

a) de la nature de ces opérations;

b) de la possibilité que des parties liées soient impliquées.

Directives des NCA

L’obtention d’un complément d’information sur les opérations importantes sortant du cadre normal des activités de l’entité permet à l’auditeur d’évaluer s’il existe, le cas échéant, des facteurs de risque de fraude et, lorsque le référentiel d’information financière applicable contient des exigences concernant les parties liées, d’identifier les risques d’anomalies significatives. (NCA 550.A24)

Peuvent notamment constituer des exemples d’opérations sortant du cadre normal des activités de l’entité : (NCA 550.A25)

  • des opérations complexes portant sur les capitaux propres, telles que des restructurations ou des acquisitions d’entreprises;

  • des opérations avec des entités à l’étranger, dans des pays où la législation sur les sociétés est peu contraignante;

  • la location de locaux ou la prestation de services de gestion par l’entité à une autre partie, lorsqu’aucune contrepartie n’est reçue en échange;

  • des ventes accompagnées de rabais ou de retours anormalement importants;

  • des opérations circulaires, par exemple des ventes assorties d’un engagement de rachat;

  • des opérations régies par un contrat dont les termes et conditions sont modifiés avant son expiration.

Les demandes d’informations sur la nature des opérations importantes sortant du cadre normal des activités de l’entité visent notamment à acquérir une compréhension de la justification économique de ces opérations ainsi que des termes et conditions selon lesquels elles ont été conclues. (NCA 550.A26)

L’implication d’une partie liée dans une opération importante sortant du cadre normal des activités de l’entité peut prendre la forme d’une influence directe sur l’opération en tant que partie à l’opération, mais aussi d’une influence indirecte par le biais d’un intermédiaire. De telles influences peuvent indiquer la présence d’un facteur de risque de fraude. (NCA 550.A27)

Directives du BVG

Voici d’autres exemples d’opérations sortant du cadre normal des activités de l’entité :

  • les opérations avec des organismes publics;
  • les opérations qui demandent d’importantes sorties de trésorerie;
  • les opérations qui requièrent l’utilisation d’un tiers;
  • les opérations effectuées par un tiers agissant en qualité de mandataire de l’entité;
  • les opérations avec des entités d’industries ou de régions où le risque de corruption est élevé;
  • les opérations avec des entités qui comprennent le transfert de données protégées;
  • les opérations de vente assorties de commissions élevées ou inhabituelles.