7016 Exécution des procédures de corroboration et documentation des résultats
juil.-2017

Aperçu

La présente section traite des questions suivantes :

  • la consignation des procédures de corroboration dans le dossier d’audit;
  • la consignation des résultats des procédures d’audit.

Exigences des NCA

L’auditeur doit consigner dans la documentation de l’audit les résultats des procédures d’audit, y compris les conclusions lorsqu’elles ne ressortent pas clairement. (NCA 330.28 c)

Documentation des procédures de corroboration dans le dossier d’audit

Directives du BVG

La consignation des procédures de corroboration doit comprendre les éléments suivants :

  • l’objectif (informations générales comme le seuil de signification pour les travaux, le niveau souhaité d’éléments probants);
  • la source (par exemple le nom des comptes du grand livre et les soldes à la date de l’audit);
  • la nature, le calendrier et l’étendue des tests;
  • les conclusions et résultats;
  • l’évaluation de la nécessité d’obtenir des éléments probants additionnels.

Il est recommandé d’utiliser la procédure « Procédures analytiques de corroboration » du programme « Procédures de corroboration – Procédures analytiques de corroboration » et le modèle Tests de détail. La procédure  et le modèle aideront les membres de l’équipe à documenter de manière appropriée les procédures de corroboration, y compris les résultats des travaux effectués. Veuillez noter que les travaux d’audit détaillés, y compris les calculs, les marques de pointage et les résultats des tests, sont encore documentés dans une feuille de travail.

Nature des tests de détail

Directives du BVG

Voici les types de tests de détail pouvant être mis en œuvre :

  • les tests ciblés;
  • les sondages non statistiques;
  • les sondages statistiques;
  • les tests acceptation-rejet;
  • une combinaison de ces méthodes.

Selon la nature du test, les modèles suivants aideront à recueillir les renseignements sur les tests de détail :

  • le modèle Test ciblé;
  • le modèle Sondage non statistique;
  • le modèle Test acceptation-rejet.

Lorsqu’elles utilisent les sondages statistiques (EUM), les équipes documentent la taille de l’échantillon, la sélection des éléments et l’évaluation des résultats en imprimant les écrans pertinents d’IDEA.

Conclusions et résultats

Directives du BVG

Chaque modèle de tests de détail – Test ciblé, Sondage non statistique ou Test acceptation-rejet comprend une section (une étape) où il faut résumer les résultats des tests de détail effectués, évaluer ces résultats et prendre les mesures appropriées, s’il y a lieu. La section des résultats doit indiquer si des écarts sont apparus au cours des tests.

La section Résultats d’une procédure exige également de l’équipe qu’elle documente ses conclusions et qu’elle indique si un écart a été relevé dans le cadre d’une procédure de corroboration. Un écart peut apparaître lorsqu’une anomalie est détectée lors de l’exécution des tests d’audit. Déterminer s’il existe ou non un écart lors de l’exécution d’une procédure est une question de jugement professionnel. Les équipes de mission pourraient trouver utile de discuter de ce qui sera considéré comme un écart lors de la réunion de planification ou de lancement.

Voici certains exemples de cas où une anomalie constatée lors de l’exécution des tests d’audit devrait normalement être consignée comme un écart dans la section Résultats d’une procédure de corroboration :

  • si, lors des tests acceptation-rejet, nous détectons plus d’erreurs ou d’écarts que ce que nous avions jugé acceptable au départ;
  • si, lorsque nous effectuons un test de détail, une anomalie (qu’elle soit inférieure ou supérieure au seuil de report au SANC) est détectée dans les états financiers;
  • si, en effectuant une analyse de corroboration, nous sommes incapables d’obtenir des éléments probants suffisants et appropriés pour appuyer le montant d’un poste des états financiers lorsque la variation dépasse le montant établi comme différence significative ou seuil.

Voici certains exemples de cas où une anomalie constatée lors de l’exécution des tests d’audit ne devrait pas normalement être consignée comme un écart dans la section Résultats d’une étape de procédure de corroboration :

  • si, lors des tests acceptation-rejet, nous détectons moins d’erreurs ou d’écarts que ce que nous avions jugé acceptable au départ;
  • si, en effectuant une analyse de corroboration, nous obtenons des éléments probants suffisants et appropriés pour appuyer le montant figurant au grand livre, lorsque la différence dépasse le seuil établi.

Si une anomalie est détectée lors des tests de corroboration :

  • Déterminer si les écarts sont dus à une déficience ou à une faiblesse des contrôles :

    a) Si un écart n’a pas d’incidence sur les contrôles, en documenter les raisons.

    b) Si un écart a une incidence sur les contrôles, créer un nouvel enjeu dans le dossier d’audit pour la déficience ou la faiblesse de contrôle. Si une déficience de contrôle est détectée lors des tests de corroboration, réévaluer la stratégie d’audit préliminaire et déterminer s’il est nécessaire d’obtenir des éléments probants supplémentaires au moyen de tests de corroboration qui n’étaient pas prévus au départ.

Déterminer s’il est souhaitable de proposer un ajustement d’audit.

Ajustements reportés au SANC

Directives du BVG

Il faut reporter au SANC la valeur de l’ajustement nécessaire pour les écarts qui se situent au-dessus du seuil de report au SANC, que l’ajustement ait été effectué ou non par le client. Si un écart existe et que l’équipe décide de ne pas proposer d’ajustement, il faut expliquer pourquoi : par exemple, l’ajustement nécessaire est inférieur au seuil de report. Pour des directives supplémentaires concernant les écarts et les anomalies détectés, se reporter à la section BVG Audit 9010.

Évaluation du besoin d’obtenir des éléments probants additionnels

Directives du BVG

Le dernier élément à consigner est notre évaluation du niveau d’éléments probants obtenus et la nécessité d’obtenir ou non des éléments probants supplémentaires. Il faut consigner les conclusions et les procédures d’audit additionnelles, s’il y a lieu, dans la section Résultats de la procédure. Il faut indiquer ensuite le niveau d’assurance obtenu en utilisant le code de couleur approprié dans le Sommaire de la confiance. S’il est déterminé qu’il est nécessaire de mettre en œuvre des procédures d’audit supplémentaires, il faut l’indiquer dans la section Résultats et mettre à jour le programme d’audit en conséquence, y compris le Sommaire de la confiance.

Note : Dans le Sommaire de la confiance, il faut indiquer un hyperlien vers la feuille de travail et/ou la procédure où l’auditeur a résumé les résultats des procédures d’audit et les conclusions, notamment si le niveau souhaité d’éléments probants a été obtenu et, si ce niveau n’a pas été obtenu, la référence aux procédures additionnelles mises en œuvre.