D.8 Conduite personnelle, objectivité et confidentialité

  1. Dans le but de favoriser une culture éthique au sein de la fonction de la revue des pratiques et de l’audit interne (RPAI), tous les auditeurs internes sont tenus de respecter le Code de déontologie de l’Institute of Internal Auditors, plus particulièrement les quatre principes fondamentaux qui y sont énoncés, soit l’intégrité, l’objectivité, la confidentialité et la compétence. L’Équipe de la revue de pratiques et de l’audit interne sont tenus de respecter le Code de valeurs, d’éthique et de conduite professionnelle du BVG.

  2. En outre, au Bureau, les lignes directrices suivantes régissent la conduite personnelle, l’objectivité et la confidentialité de l’information liée à l’audit interne ou des informations organisationnelles acquises dans le cadre d’une mission d’audit interne.

    • En tant que membre du personnel de l’audit interne, l’auditeur interne doit se conduire d’une manière qui rejaillit favorablement sur lui et sur les personnes qu’il représente. Vous êtes censé faire preuve de compétence professionnelle, d’intégrité, de maturité et de tact dans vos relations avec les autres.

    • En général, l’auditeur interne devrait adopter une attitude amicale envers tous les employés du Bureau sans que cela nuise à son objectivité. Dans la mesure du possible, il devrait agir à titre de conseiller et d’analyste indépendant et objectif. Il ne devrait pas avoir une attitude autoritaire.

    • Lors des missions, l’auditeur interne entrera en contact avec des employés de tous les niveaux d’autorité et de poste. En tout temps, il doit conserver son objectivité. Les résultats des travaux d’audit doivent toujours être divulgués de façon complète et non biaisée, sauf pour ce qui est des observations mineures. Bien que l’auditeur interne relève des responsables de la fonction d’audit interne, il assume des responsabilités tant à l’égard de la direction que du personnel audité.

    • Une grande partie des travaux de l’auditeur interne est confidentielle. Par conséquent, ce dernier doit être discret lorsqu’il discute, au travail ou en dehors du milieu de travail, d’audits actuels ou passés, ou des évaluations de clients, de processus ou d’activités qu’il a faites dans le cadre d’audits internes. L’exercice du jugement professionnel est nécessaire en tout temps pour ce qui est de la sécurité des documents de travail, des programmes, des registres et des informations liés à des audits internes.

    • L’auditeur interne ne doit jamais discuter d’informations confidentielles comme les changements apportés à des systèmes, la diminution des heures de travail et de possibles mises à pied.

Mise à jour :
2018-03-22